Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., En voyage, tome II.djvu/87

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Yvetot, 16 juillet.

Chère amie, nous étions revenus jusqu’à Yvetot, mais voici qu’une tempête se déclare, il fait un vent affreux, nous allons aller observer la mer à Saint-Valery-en-Caux, ce qui retardera notre retour d’un jour ou deux. Ne m’attends donc que le 21. Je tâcherai pourtant d’être à Paris le 20. Je t’écrirai à temps le jour précis. Écris-moi toujours à Gisors. Voici ma lettre d’hier que je n’avais pas encore eu le temps de mettre à la poste.

Il ne faut rien moins qu’une tempête, chose que je n’ai pas encore vue, pour retarder mon retour, tant j’ai besoin de te revoir. Je t’embrasse bien tendrement.

V.