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LITTÉRATURE ET PHILOSOPHIE MÊLÉES.

Le hasard d’une vente nous donnera peut-être un jour le nom du possesseur de ces deux manuscrits.

Quant aux chapitres sur Voltaire, Walter Scott, Lamennais, lord Byron et Charles Dovalle, ils ont paru, les uns en préface à l’édition du Choix moral des lettres de Voltaire et à l’édition des Poésies de Charles Dovalle, les autres en articles dans le Conservateur littéraire ou la Muse Française, et ont pu être égarés.

Nous avons dû, pour toutes les parties manquant au manuscrit, établir le texte de ce volume d’après l’édition originale.

197 feuillets pour le texte même, 175 pour le Reliquat et les documents.


BUT DE CETTE PUBLICATION.

Feuillets 2 bis à 12.

Chaque feuillet double, écrit au recto et au verso, est numéroté par Victor Hugo de A à H. Onze pages. Pourtant la préface n’est pas complète. Une note au bas du verso de la onzième page nous en explique la raison :

(Suivre avec ce qui est composé. L’art est aujourd’hui, etc.).

A partir de ces mots, on trouve en effet la suite et la fin du texte dans l’Europe littéraire du 29 mai 1833.


JOURNAL D’UN JEUNE JACOBITE DE 1819.


Feuillets 13-14. — Histoire.

Ces deux feuillets, recto et verso, paginés C, D, offrent l’aspect d’un article complet, signé V. A. sur le Résume de l’Histoire de Russie par Alphonse Rabbe. En l’insérant dans Littérature et Philosophie mêlées, Victor Hugo a biffé tout ce qui était relatif à A. Rabbe et n’a conservé que ce qui présentait des considérations générales sur une histoire éventuelle de la Russie. Pour plus de clarté, nous reproduirons les phrases publiées, mais s’enchaînant au texte rayé, que nous donnerons en italiques. Voici le titre :

Histoire de Russie, depuis l’Établissement de Rourik et des Scandinaves jusqu’à nos jours par Alphonse Rabbe. — Un gros volume in-18 de 700 pages. Chez Lecointe et Durey, libraires, quai des Augustins, n° 49. [1825.]

Le début est conforme au texte qu’on a lu page 23 (La France, l’Angleterre et la Russie…) jusqu’à ces mots où commencent les ratures :

Ce n’est donc pas une médiocre entreprise que de traverser cette nuit des temps, pour aller, parmi tant de faits et de récits qui se croisent et se heurtent, à la conquête de la vérité. C’est en quelque sorte une autre invasion de la Russie, qui exige aussi de grandes forces et un grand courage. M. Alph. Rabbe l’a tenté, et plus heureux que l’autre conquérant, il est revenu vainqueur. L’historien saisit hardiment le fil de ce dédale historique, il