Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome II.djvu/147

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et Philosophie mêlées, est barrée à l’encre rouge. Voici, sans empiéter sur les variantes (voir p. 143), les vers les plus intéressants de cette double page :


Sous un manteau neigeux le coteau s’emprisonne ;
Au souffle du matin le jeune arbre frissonne ;
Et déjà ...........................................
Et l’on voit succéder sur sa branche glacée[1]
Succèdent sur sa branche en trident aiguisée
Les diamants du givre aux perles de rosée,
La plainte de la bise aux soupirs de l’oiseau.




Je croyais voir grandir après tant d’infortunes
La liberté, debout, les pieds sur deux tribunes.

Oh! vers un port ami fais voguer ma nacelle.
Dieu, qui, soutien du cèdre et soutien du roseau.
Accompagnais Noé dans l’arche universelle
Et Moïse au berceau.




 
La Religion — Croyez. —
Voguez sur cette mer et ne la sondez pas.




Le quatrième feuillet contient deux strophes données aux variantes.

Le dernier [129] reproduit la quatrième strophe ; au-dessous, une ébauche du crocodile aux dents acérées ; au verso, des notes, des remarques ; l’idée, en prose, des vers dits par Didier au cinquième acte de Marion de Lorme :

Je me suis éveillé en sursaut. Il m’a semblé qu’on m’appelait. C’était l’heure qui sonnait. C’est en effet une voix qui m’appelle.




Les scythes disaient que chez eux l’air est plein de plumes (flocons de neige).



Époussetez votre sujet.



Non, quand même, nain et géant tour à tour, j’aurais le don de grandir et de me rapetisser comme cette ombre que les rayons du soleil découpent à nos pieds sur le pavé du cimetière.


Passons rapidement sur la seconde division [feuillet 130], dont les strophes s’alignent régulièrement sur un papier large et assez imposant ; quelques ratures ; la troi-

  1. Ce vers, de premier jet, est barré.