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LE MANUSCRIT.


SCÈNE I. — Sillette, Nantais puis Zabeth.

À l’entrée de Zabeth, un passage de la scène, modifié, indique qu’elle avait l’intention de faire chasser le valet.

ZABETH.

 Ces filles-là !
Je sors.

Je sors À part.

Je sors Chasser les gens n’empêche pas qu’ils pensent.
Des fleurs. Des diamants.
Un billet

Un billet. Elle prend le billet.

Un billet. Des cadeaux.

Un billet. Des cadeaux. Elle regarde l’écrin avec distraction.

Un billet. Des cadeaux. Que d’or ces fous dépensent !
Je vais pour un costume acheter des rabats.
Vous le direz au duc. — Ma chaise est-elle en bas ?

SILLETTE.

Les porteurs de madame attendent à la porte
Toujours, et sont tout prêts pour que madame sorte.

ZABETH.

Si quelqu’un vient, je vais rentrer.

Si quelqu’un vient, je vais rentrer. À part.

Si quelqu’un vient, je vais rentrer. Ces filles-là !


SCÈNE II. — Le duc Gallus, Gunich.

Beaucoup de remaniements dans cette scène où des feuillets entiers sont aux trois quarts biffés, bien que les vers en aient été utilisés.

Après la chanson fredonnée par Gallus, quelques vers incomplets jetés sans désignation de personnages, puis biffés :

Je travaille à Zabeth avec Satan. Zabeth
Est mon bijou.
La femme est un mystère… Prenez garde !

La femme est un mystère. Et rien ne vous arrête !

La femme est un mystère.

La femme est un mystèreEt l’homme est une bête.

Je sais cela.
....................

GUNICH.

Vous m’avez l’air d’un homme amoureux.