Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome XII.djvu/206

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XXVIII Vous êtes, ô jeune homme,


Vous êtes, ô jeune homme, une noble nature,
Un esprit riche et grave, une âme tendre et pure ;
Nul instinct généreux chez vous n’est endormi.
-Vous devez bien souffrir de trahir votre ami !
Lui, dont l’âme apaisée est un trésor d’excuses,
Il vous aime ; il connaît le démon et ses ruses ;
Mais, trop grand pour se plaindre et dire : c’est assez,
Il souffre aussi de voir que vous le trahissez.

5 novembre 1839. 2 septembre 1872.

XXIX À mesure qu’au loin s’éclipse