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390 LES MANUSCRITS DE TOUTE LA LYKE. au temps d’Vrgande et

Les poètes aux temps d’Achille ou dAmadis, Le bon Pilpaj, le bon Perrault, le bon Homère, des hommes

d’une fille

N’égale pas le cœur des filles en chimère. Ces cinq vers sont répétés, modifiés, au-dessus de cette première rédaction qui est alors encerclée ; sur l’un des côtés on lit : Moins bon. L. AH ÇA MAIS ! (QUELLE IDEE AS-TU, CAPRICIEUSE. . . Dans les brouillons , on trouve ce passage qui résume trente-sept vers du texte définitif :

La hranche n’a qu’un hiit, c’eft de cacher un nid. Uois ces grottes qu’un dieu myBérieux bénit ; On entend alterner des flûtes sous les chênes ; ,Quel e§i le maître ? Amour. Et quelles sont les chaînes ? Des fleurs. IJois cette idylle immense, ïhorisron. Uois tom ces tentateurs ; vois ces bancs de vcpron ; Crois-tu que de cette ombre et de ce paysage Il sorte le conseil insensé d’être sage, D’être aveugle aux attraits, d’être sourd aux inBinBs, De ne tas s’embrasser, d’être des cœurs éteints ^^ Et de subHituer Wagram, Jemmape, Arcole, Les révolutions, la patrie en péril. Et la bataille, au vague et tendre hymen d’avril ? Dans l’autre sens de la page, ces notes : Ils ont une morale à surprises j que doit-on au crime ? La punition. Et s’il réussit. ? Obéissance et respect. Garder sa place, c’est sauver la patrie. Quant aux proscrits, l’austère Gui2ot les qualifie : nBohêmes)). Guizot : la nullité qui dédaigne.

Demander si le suffrage universel peut détruire la république, cela équivaut à voix

examiner la question de savoir si la bouche a le droit de faire couper la tête. (’^ Un blanc est ménagé après ce vers pour la rime manquante.