Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome XIII.djvu/63

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C'est que je sens passer un ange,
Toi, ma fille, âme au front charmant,
A je ne sais quel souffle étrange
Dont je frissonne doucement!

C'est que, sous nos plafonds paisibles
Comme dans nos bols pleins d'effroi,
Les morts présents, mais invisibles,
Fixent leurs yeux profonds sur moi!

6 janvier 1850.