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Malheur à ces fastes,
Aux jeux, aux concerts,
ces palais vastes,
A ces donjons fiers,
Emplissant l’espace,
Dans l’ombre aperçus ;
Si quelqu’un qùi passe
Vient souffler dessus !
Clairons ! ceux qui saignent
Ont l’air de dormir,
Les âmes s’éteignent.
On n’ose frémir.
La morne patrie
Se laisse accabler.
Que votre furie.
La fasse parler !
Que toute souffrance,
Que tout droit meurtri,
Reprenne espérance
Et jette son cri !
Que l’espace immense
Soit plein de clartés,
Et d’une semence
De cœurs irrités !