Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome XIV.djvu/410

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Poëtes, si le monde avait une âme encor,
Sur vos lèvres sereines
Reviendraient se poser ou des abeilles d’or
Ou des baisers de reines !

Vous verriez, comme l’aigle au front du mont grondant,
S’ouvrir pour votre extase
Les deux chevaux ailés, ou l’Hippogriffe ardent,
Ou l’effrayant Pégase.

LXXXVII Voici les Apennins,