Convention : — Cri de Danton : Quand Paris périra, il n’y aura plus de république.
Danton. — Ce fougueux était adroit. Le lion est chat.
Danton. — Garat l’appelait le grand seigneur du sans-culottisme.
Mirabeau tonnait, Danton bougonnait ; c’était tout de même la foudre.
L’évêque Fauchet, prêtre assermenté, appelle Robespierre : Vipère d’Arras, rejeton de Damiens.
Est-ce que tu crois, s’écria Danton, que j’ai confiance dans ton Loménie de Brienne, qui a été ministre du tyran, qui est archevêque de je ne sais quoi…
— De Sens, dit Robespierre.
— De Sens, et qui s’en va en carmagnole et en bonnet rouge voter pour Lepelletier Saint-Fargeau !
Marat intervint. — Il a peur. Je sais qu’il a demandé à Condorcet du poison de Cabanis, et qu’il s’empoisonnera.
— Ainsi soit-il, dit Danton.
Marat fit un signe de croix, et rit.
Robespierre dit (lettre à Vergniaud, Guadet, Gensonné et Brissot) : « Les feuilles de Marat ne sont des modèles de style ni de sagesse. »
Note écrite de la main de Robespierre : — « Quels sont les moyens de terminer la guerre civile ? envoyer des troupes patriotes sous des chefs patriotes. Faire des exemples terribles. »
Marat avait tout ce qu’il fallait pour être dénoncé par Marat ; il avait été médecin des écuries d’Artois (domesticité d’un prince, et de quel prince ! du prince de Coblenz !) et amant de la marquise de Laubespin (relations coupables avec une ci-devant).