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LE MANUSCRIT
de
QUATREVINGT-TREIZE.


Le manuscrit de Quatrevingt-treize comprend, pour le texte publié, 416 feuillets et d’importants ajoutés, mais peu de remaniements ; les notes, nombreuses, ont servi de brouillons, et c’est presque au courant de la plume que Victor Hugo a écrit tout son roman. Il n’y a eu quelques hésitations qu’au commencement du livre premier et de la seconde partie. Les titres de chapitres sont rarement indiqués dans le manuscrit. L’écriture, large et nette, les traits de plume accusés et presque violents sont les mêmes jusqu’à la fin. Le papier de fil, grand format, est paginé par série alphabétique de A à Z, puis A2, B2, etc ; la première partie au crayon rouge, la seconde au crayon bleu, la troisième partie (moins le livre premier) au crayon noir.

NOTES EXPLICATIVES.

Dès la première page, on lit, entre parenthèses, cette note :

(Je commence ce livre aujourd’hui 16 décembre 1872. Je suis à Hauteville-House.

V. H.)
première partie
EN MER.
LIVRE DEUXIÈME. — la corvette claymore.

N. Feuillet 18. — I. Angleterre et France mêlées.

À la fin de ce chapitre il est question de la trahison d’un M. de Gélambre. Le manuscrit porte le nom de Villambre, et la note suivante nous donne la raison de ce changement de nom :

La famille Villambre existe peut-être encore. Elle est innocente de la honte de son aïeul. Pourquoi affliger cette famille ? je mettrai dans le livre publié Gélamre.

Le manuscrit étant à la Bibliothèque nationale à la disposition du public, nous avons cru pouvoir reproduire cette note malgré son caractère personnel.