Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome VI.djvu/307

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ACTE H, SCÈNE II. 285 M. BARUTIN. Tancrcde ! M. DE PONTRESME. Ah oui, au fait, tu as raison. Tancrcde. Ça me revient. Comment vais-jc me tirer de mon nom deTancrède à présent. ? Mon nom jure avec mon état. Tancrède ! un robin ! Parbleu, mon parrain et mon oncle auraient bien dû se mettre d’accord. L’un me fait paladin, l’autre me fait procureur. M. BARUTIN. Je vais te dire. Songe au Moniteur de demain. Tu es un fonctionnaire très sérieux. Il y aurait des inconvénients à ce que tu fusses reconnu au Tripot Sauvage. Il peut y avoir là des hommes de police. M. DE PONTRESME. Je vais m’informer. Avisant Glapieu. Fanandel , y a-t-il de la rousse dans cette pioUe } GLAPIEU. Monsieur, je ne suis pas un homme du monde, je ne parle pas argot. Il s’éloigne. M. BARUTIN, à M. de Pontresme. Réfléchis. Tu peux être appelé demain, par l’austère devoir, à tonner au nom de la morale outragée, contre la fille à laquelle tu auras fait cette nuit vis-à-vis. Il ne faut pas qu’elle te reconnaisse et qu’elle te dise : tiens ! c’est toi ! M. DE PONTRESME. Tableau, au fait. Je tonne. Et elle me dit : De quoi. de quoi.’^ M. BARUTIN. Et juge de ce que diraient les journaux jacobins, comme le ConBitutionnelî M. DE PONTRESME. Premier Paris. Bastringue et magistrature.