Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome VI.djvu/364

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342 MILLE FRANCS DE RÉCOMPENSE. SCENE IV. ÉTIENNETTE, CYPRIENNE, ROUSSELINE. ÉTIENNETTE. Ah ! voici monsieur Rousseline. Elle se lève. Cyprienne reste assise. ROUSSELINE. Vous ici, mesdames. ÉTIENNETTE. Nous sortons de chez vous, monsieur. On nous a dit c[ue nous vous trouverions au Palais de Justice. ROUSSELINE, à part. Revanche. Elles viennent me relancer jusqu’ici. Les voilà qui courent après moi maintenant. Elles arriveront où je veux. C’est bien. Je les tiens. ÉTIENNETTE. Monsieur Rousseline , nous venons à vous. Mon père est toujours malade. Tout retombe sur nous. Vous savez notre détresse. Monsieur Rousseline, la traite de vingt-cinq mille francs a été présentée ce matin. ROUSSELINE. Signée du faux nom Zucchimo. C’est grave. ÉTIENNETTE. Mais non. Puisque, c’est vous-même qui l’avez dit, mon père a l’argent. Vous n’avez qu’une signature à donner. ROUSSELINE. Rien de plus facile, madame. Vous venez me trouver, cela prouve que vous m’acceptez. Vous ne me feriez pas une demande si vous ne m’accor-