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LES ENFANTS PAUVRES

petits, les frais visages que fait lumineux et roses l’aube auguste de la vie, on se sent ému, on passe de l’indignation à l’attendrissement, et alors on comprend la vie entière, et l’on remercie Dieu, qui, s’il nous donne les puissants et les méchants à combattre, nous donne aussi les innocents et les faibles à soulager, et qui, à côté des devoirs sévères, a placé les devoirs charmants. Les derniers consolent des premiers.