Page:Hugo - L'Année terrible, 1872.djvu/173

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


                           I

Sur l’être et sur la créature,
Dans tous les temps l’homme incliné
A toujours dit à la nature :
O gouffre ! Pourquoi suis-je né ?
Parfois croyants, parfois athées,
Nous ajoutons aux Prométhées
Les Euclides et les Keplers ;
Nos doutes, nuages funèbres,
Montent au ciel pleins de ténèbres,
Et redescendent pleins d’éclairs.