Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 1.djvu/340

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Tout le pays d’ici jusques à Montpellier ; Car vous êtes le fils d’un gentil chevalier ; Votre oncle, que j’estime, était abbé de Chelles ; Vous même êtes vaillant ; donc, beau sire, aux échelles ! L’assaut !

— Sire empereur, répondit Montdidier, Je ne suis désormais bon qu’à congédier ; J’ai trop porté haubert, maillot, casque et salade ; J’ai besoin de mon lit, car je suis fort malade ; J’ai la fièvre ; un ulcère aux jambes m’est venu ; Et voilà plus d’un an que je n’ai couché nu. Gardez tout ce pays, car je n’en ai que faire. »

L’empereur ne montra ni trouble ni colère.