Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 1.djvu/441

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« Ô Durandal, ayant coupé Dol en Bretagne, Tu peux bien me trancher encor cette montagne, » Dit Roland, assenant l’estoc sur Rostabat.

Comme sur ses deux pieds de devant l’ours s’abat, Après s’être dressé pour étreindre le pâtre, Ainsi Rostabat tombe ; et sur son cou d’albâtre Laïs nue avait moins d’escarboucles luisant Que ces fauves rochers n’ont de flaques de sang. Il tombe ; la bruyère écrasée est remplie