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L’herbe verte, Le lierre, le chiendent, l’églantier sauvageon, Font, depuis trois cents ans, l’assaut de ce donjon ; Le burg, sous cette abjecte et rampante escalade, Meurt, comme sous la lèpre un sanglier malade ; Il tombe ; les fossés s’emplissent des créneaux ; La ronce, ce serpent, tord sur lui ses anneaux ; Le moineau franc, sans même entendre ses murmures, Sur ses vieux pierriers morts vient becqueter les mûres ; L’épine sur son deuil prospère insolemment ;