Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 1.djvu/477

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Le pâtre a peur, et croit que cette tour le suit ; Les superstitions ont fait Corbus terrible ; On dit que l’Archer Noir a pris ce burg pour cible, Et que sa cave est l’antre où dort le Grand Dormant ; Car les gens des hameaux tremblent facilement ; Les légendes toujours mêlent quelque fantôme À l’obscure vapeur qui sort des toits de chaume, L’âtre enfante le rêve, et l’on voit ondoyer L’effroi dans la fumée errante du foyer.

Aussi, le paysan rend grâce à sa roture Qui le dispense, lui, d’audace et d’aventure, Et lui permet de fuir ce burg de la forêt