Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 1.djvu/496

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Cette salle à manger de titans est si haute, Qu’en égarant, de poutre en poutre, son regard Aux étages confus de ce plafond hagard, On est presque étonné de n’y pas voir d’étoiles. L’araignée est géante en ces hideuses toiles Flottant là-haut, parmi les madriers profonds Que mordent aux deux bouts les gueules des griffons. La lumière a l’air noire et la salle a l’air morte. La nuit retient son souffle. On dirait que la porte A peur de remuer tout haut ses deux battants.


VIII

CE QU’ON Y VOIT ENCORE

Mais ce que cette salle, antre obscur des vieux temps,