Page:Hugo - La Fin de Satan, 1886.djvu/275

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de la lune.

C’est ce qu’au gré des saisons
Nous faisons ;
C’est le rocher que l’eau creuse ;
C’est l’oiseau, des vents bercé,
Composé
D’une inquiétude heureuse.

Il est puissant, étoilé,
Et voilé.
Le soir, avec les murmures
Des troupeaux qu’on reconduit,
Et le bruit
Des abeilles sous les mûres,

Avec la nuit sur les toits,
Sur les bois,
Sur les montagnes prochaines,
C’est sa grandeur qui descend,
Et qu’on sent
Dans le tremblement des chênes.

Il n’eut qu’à vouloir un jour,
Et l’amour
Devint l’harmonie immense ;
Tous les êtres étaient là ;
Il mêla
Sa sagesse à leur