donne une figure. La figure de ce livre, on l’a dit plus haut, c’est l’homme.
Ces deux volumes d’ailleurs, qu’on veuille bien ne pas l’oublier, sont à l’ouvrage dont ils font partie, et qui sera mis au jour plus tard, ce que serait à une symphonie l’ouverture. Ils n’en peuvent donner l’idée exacte et complète, mais ils contiennent une lueur de l’œuvre entière.
Le poëme que l’auteur a dans l’esprit, n’est ici qu’entr’ouvert.
Quant à ces deux volumes pris en eux-mêmes, l’auteur n’a qu’un mot à en dire : le genre humain, considéré comme un grand individu collectif accomplissant d’époque en époque une série d’actes sur la terre, a deux aspects : l’aspect historique et l’aspect légendaire. Le second n’est pas moins vrai que le premier ; le premier n’est pas moins conjectural que le second.
Qu’on ne conclue pas de cette dernière