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ZIM-ZIZIMI.

Et les tombeaux des rois sont des trous à panthère. »

Zim, furieux, brisa la coupe contre terre.


*


Pour éclairer la salle, on avait apporté
Au centre de la table un flambeau d’or sculpté
À Sumatra, pays des orfèvres célèbres ;
Cette lampe splendide étoilait les ténèbres.

Zim lui parla :

Zim lui parla : « Voilà de la lumière au moins !
Les sphinx sont de la nuit les funèbres témoins ;
La coupe, étant toujours ivre, est à peu près folle ;
Mais, toi, flambeau, tu vis dans ta claire auréole ;
Tu jettes aux banquets un regard souriant ;
Ô lampe, où tu parais tu fais un orient ;
Quand tu parles, ta voix doit être un chant d’aurore ;
Dis-moi quelque chanson divine que j’ignore,
Parle-moi, ravis-moi, lampe du paradis !
Que la coupe et les sphinx monstrueux soient maudits ;