Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 2.djvu/338

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Gai, tranquille, il avait pour lui seul son grand-père !
Le reste existait-il ?
                                             Le grand-père mourut.

Quand Sem dit à Rachel, quand Booz dit à Ruth :
Pleurez, je vais mourir ! Rachel et Ruth pleurèrent ;
Mais le petit enfant ne sait pas ; ses yeux errent,
Son front songe. L'aïeul, parfois, se sentant las,
Avait dit : — Paul ! je vais mourir. Bientôt, hélas !
Tu ne le verras plus, ton pauvre vieux grand-père
Qui t'aimait. — Rien n'éteint cette douce lumière,
L'ignorance, et l'enfant, plein de joie et de chants,
Continuait de rire.

                                       Une église des champs,
Pauvre comme les toits que son clocher protége,