Page:Hugo - Le Roi s amuse.djvu/280

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3A LUCRECE · BORGIA. l

L males vcrtus , un cccur d’angcqs0us une cuirasse _ ) de soldat; s’il ne me restait, himoi, pauvrje femme, 6 haie, méprisée, abhorrée, maudite des lziommes, r damnée du ciel, misérable toutc-puissante que je i suis; s’il ne me restait dans l’état de détresse ou _ i mon éme agonise doulcureusement qu’une idée, qufune espérance, qu’une ressource, celle de mé- ' river et d’0btenir avant ma mort une petite place, · Gubetta, un peu de- tcndnjesse, un peu dYestime dans ce cccurai fier et si pur; si je 11'avais d`autre V pensée que l’ambiti0n de le seutir battre uu jour joyeusement et librement sur le 1uien;_c0mpren- ` i drais-tu alorsg dis , Gubetta; pourquoi j’ai hate, de racheter mon passé, de laver ma renommée , d’eH`acer les taches de tqutes sortes que j’ai par- i tout sur moi; et de changer. eh une idée de gloiye, i ` _ de pénitence et de vertu, l’idée infame et san- glante que l’Italie attache A mon nom? q ~ GUBETTA. _ ` i _ ) Mon Dieu, madame! sur quel hermitc avez-vous marché au]0urd’huiP ` · DONA LUCREZIA. I Ne ris pas. Il y a long—temps déjé que j’ai ces pensées sans te les dire. L0rsqu’qn est entrainé iiigiiiziii ii, Google