Page:Hugo - Le Roi s amuse.djvu/432

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182 LUCRECE Boncu. ' Borgia,`vous ave: vécu long-temps, et vous éics si couverte d’attentats vous deve: en étre wie- venue odieuse et abominable el vousiméme.! Vous étes fatiguée de vivre , sans nul doute , rr’est-ce D " pas? Eh bien, il faut en finir. Dans les fainilles A comme les notres , ou le crime est héréditaire et se transmet de pero en iils comme le nom, il ar- ‘ i rive toujours que cette fatalité se clot pn un meurtrc, qui est d’ordinaire un meurtre do fa- i _ millc, dernier crime qui lave tous les autres. Un gentilhomme n’a jamais été blzimé pour avoir coupé une mauvaise branche ai l’arbre de sa mai- son. Llespagnol Mudarra a tué son oncie Bodrigue de Lara pour moins que vous u’avez fait. Cot es- pagnol aété loué de tous pour avoir tué son oncle, entendez-vous, ma tante? — Allons! en voila as- sez de dit la dessus le Recommandez votreame a Dieu; si vous croyez S Dieu et zi votre aime. i nom wcnezm. D Gennaro! par pitié pour toi! Tu es innocent i encore! Ne commets pas ce crime! q " D csmuno. Un crime! 0h ! ma tete s’égare etise bouleverse! W 4 iiigiiiiiii ii, Google l