Page:Hugo - Le Roi s amuse.djvu/434

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

vous avude plus nobles sendmentsque cela dans fame l Ecouto-moi , tu me tuelzas aprés situ veux: je ne liens- pas 5 la vie, maisail {aut bien que mu - l poitrine déborde , elle est pleine d’angoisses de la maniére dont tu m’as traitée jusqu’a présent. Tu es jeune , enfant, et la jeunesse est toujours trop sévére. Oh! si je dois mourir,je ue veux pas mourir de ta main. Cela n’est pas possible, vois-tu , que je meure de ta main. Tu ne sais pas toi-meme ai quel point cela serait horrible. D’ailleurs,. Gennaro, mon heure n’est pas encore venue. C’est vrai , j’ai commis bien des actions mau-vaises, je suis une grande criminelle; et c’est parce que je suis une grande criminelle qu’il faut me laisser le temps de me rcconnaitre et de me repentir. Il le faut absolument, entends—tu , Gennaro ?

GENNARO.

Vous etes ma tante. Vous étes la soeur de mon pére. Qu’avez-vous fait de ma mere, madame Lucréce Borgia ?

DONA LUCREZIA.

Attends, attends ! Mon Dieu, je ne puis tout dire, Et puis , si je te disais tout,.je ne ferais peut-eine que redoubler ton horreur et ton mépris