ACTE I, SCENE V. I 71 Vous , F raneoisde Valois, le soir du méme jour , Sans crainte', sans pitié, sans pudeur ,‘sans amour; · Dans votre lit; tombeau- de la vertuldes femmes, Vous avez froidement, sous vos baisers infémes , Terni , ilétri , souillé, déshonoré, brisé Diane de Poitiers, comtesse d_e Brezé.! · Quoi , lorsque j’attendais l’arrét qui me condamne, » Tu courais done au Louvre , 6 ma chaste Diane! Et lui , ce roi , sacré chevalier par Bayard , · Jeune homme auquel il ·faut des plaisirs de vieillard, Pour quelques jours de plus dont Dieu seul sait le compte, Ton pére sous ses pieds, te marchandait ta honte, Et cet affreux tréteau , choseihorrible 21 penser! ‘ Qu’un matin le bourreau vint en Grévedresser, Avant la fin du jourgdevaitsétre , 6 misére! ‘ Ou le lit de la lille ; ou l’écl1afaud du pére! 0 Dieu! qui nous jugezl qu’avez·vous dit la-haut, Quand vos regardsont vu, sur ee-méme échafaud, Se vautrer, tristeet-louche,·et sanglante et souillée , La luxure royaleenlclémence babilléel · Sire! en faisant cela ; vous avez imal agi. Que du sang d’un vieillard le pave {nt rougi , C`était bien. Ce vieillard, peut-étre respectable, Le méritait , étant de eeux du connétable. · _ Mais que pour le vieillard vous ayezpris l’enfant , Que vous ayez broyé sous un pied triomphant t , . La pauvre femme en pleurs , in s’effraye1·.trop prompts , C`est une chose impie, stdout vous rendrez compte ! . · Vous avec dépassé votre droit d’un grand pas. ." Le péreétait avous , mais la lille, non pas; · ·
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