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III

LE CHASSEUR NOIR


— Qu’es-tu, passant ? Le bois est sombre,
Les corbeaux volent en grand nombre,
Il va pleuvoir.
— Je suis celui qui va dans l’ombre,
Le chasseur noir !

Les feuilles des bois, du vent remuées,
Sifflent… on dirait
Qu’un sabbat nocturne emplit de huées
Toute la forêt ;