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IV


La science est autre.

Le relatif, qui la gouverne, s’y imprime ; et cette série d’empreintes du relatif, de plus en plus ressemblantes au réel, constitue la certitude mobile de l’homme.

En science, des choses ont été chefs-d’œuvre et ne le sont plus. La machine de Marly a été chef-d’œuvre.

La science cherche le mouvement perpétuel. Elle l’a trouvé ; c’est elle-même.

La science est continuellement mouvante dans son bienfait.

Tout remue en elle, tout change, tout fait peau neuve. Tout nie tout, tout détruit tout, tout