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LETTRE XIII


ANDERNACH


Le voyageur se met à la fenêtre. — Il caractérise d’un mot profond la magnifique architecture de la barrière du Trône à Paris. — À quoi bon avoir été l’empereur Valentinien ? — Quand on rencontre un bossu souriant, faut-il dire quoique ou parce que ? — Un rêve trouvé en marchant la nuit dans les champs. — Paysages qui se déforment au crépuscule. — La pleine lune. — Qu’est-ce qu’on voit donc là-bas ? — Le bloc mystérieux au haut de la colline. — Le voyageur y va. — Ce que c’était. — Le voyageur frappe à la porte. — S’il y a quelqu’un, il ne répond pas. — L’armée de Sambre-et-Meuse à son général. — Hoche, Marceau, Bonaparte. — Dans quelle chambre le voyageur entre. — Ce que lui montre le clair de lune. — Il regarde dans le trou où pend un bout de corde. — Ce qu’il croit entendre dire à une voix. — Il retourne à Andernach. — Le voyageur déclare que les touristes sont des niais. — Les beautés d’Andernach révélées. — L’église byzantine. — Attention que prêtaient à un verset de Job quatre enfants et un lapin. — L’église gothique. — Ce que les chevaux prussiens demandent à la sainte vierge. — La tour vedette. — L’auteur dit quelques paroles à une fée.


Andernach.


Je vous écris encore d’Andernach, sur les bords du Rhin, où je suis débarqué il y a trois jours. Andernach est un ancien municipe romain remplacé par une commune