et de fontaines, de pavillons et d’arcs de triomphe, outre la chapelle consacrée à saint Udalrich, et érigée par Jules III en première chapelle de l’Allemagne ;
Outre la grande Place d’armes,
Les deux arsenaux,
Le Jeu de balle de l’électeur Charles,
La Ménagerie des lions,
La Volière,
La Maison des oiseaux,
La Maison du plumage,
La Grande-Chancellerie,
L’hôtel des Monnaies, flanqué de quatre tourelles,
Le château de Heidelberg contenait et soudait, dans sa magnifique unité, huit palais de huit princes et de huit époques différentes :
Un du quatorzième siècle, le palais du pfalzgraf Rodolphe Ier ;
Un du quinzième siècle, le palais de l’empereur Rupert ;
Trois du seizième, le palais de Louis V, le palais de Frédéric II, et le palais d’Othon-Henri ;
Trois du dix-septième, le palais de Frédéric IV, le palais de Frédéric V et le palais d’Elisabeth.
Sa ruine se compose aujourd’hui de toutes ces ruines.
Sans compter les tourelles, les gloriettes et les lanternes-escaliers du dedans, il y avait neuf tours extérieures :
La tour Charles ;
La Rondelle ;
La Grosse-Tour ;
La tour de Frédéric-le-Victorieux ;
La tour Jamais-Vide ;
La tour de Communication ;
La tour du Géant ;
La Tour Octogone ;
Et cette tour de la librairie qui a renfermé la bibliothèque palatine du Vatican, et dont en 1622 les manuscrits grecs et les missels byzantins servirent de litière, faute de paille, aux chevaux de l’armée impériale.
Cinq de ces tours subsistent encore :
La tour de la Librairie ;
La tour Octogone ;