Ce qu’on voit d’une fenêtre de la Maison-Rouge. — Parallèle entre
le postillon badois et le postillon français, où l’auteur ne se montre
pas aveuglé par l’amour-propre national. — Une nuit horrible. —
Nouvelle manière d’être tire à quatre chevaux. — Description
complète et détaillée de la ville de Sézanne. — Peinture approfondie
et minutieuse de Phalsbourg. — Vitry-sur-Marne. —
Bar-le-Duc. — L’auteur fait des platitudes aux naïades. — Tout
être a l’odeur de ce qu’il mange. — Théorie de l’architecture et
du climat. — Haute statistique à propos des confitures de Bar.
— L’auteur songe à une chose qui faisait la joie d’un enfant. —
Paysages. — Ligny. — Toul. — La cathédrale. — L’auteur dit
son fait à la cathédrale d’Orléans. — Nancy. — Croquis galant
de la place de l’Hôtel-de-Ville. — Théorie et apologie du rococo. —
Réveil en malle-poste au point du jour. — Vision magnifique. —
La côte de Saverne. — Paragraphe qui commence dans le ciel et
qui finit dans un plat à barbe. — Les paysans. — Les rouliers. —
Wasselonne. — La route tourne. — Apparition du Munster.
Strasbourg, août.
Me voilà à Strasbourg, mon ami. J’ai ma fenêtre ouverte sur la place d’Armes. J’ai à ma droite un bouquet d’arbres, à ma gauche le Munster, dont les cloches sonnent à toute volée en ce moment, devant moi au fond de la place une maison du seizième siècle, fort belle, quoique badigeonnée en jaune avec contrevents verts; derrière cette maison, les