Page:Hurtaut - L’Art de péter.djvu/55

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ſieurs années avant qu’elles ſoient groſſes.

Ce ſon cependant ne doit pas être ſi foible, qu’il fatigue l’oüie de l’Auditeur qui ſe prête pour l’entendre. Il faut donc garder ſoigneuſement le milieu dans les ſons, comme dans toutes autres choſes, ainſi que l’ordonne, ou le conſeille fort ſagement Horace : Eſt modus in rebus ſunt certi denique fines ; quos ultrà citràque nequit conſiſtere rectum.

Ainſi l’on prendra garde, en affectant de donner des ſémitons, de diminuer les ſons au point qu’on ne les entende point, ou de faire à l’uniſon