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FRANCFORT-SUR-LE-MEIN

tint un atelier d’enluminure où fut admis, en 1438, un élève du nom d’Éluthère Du Pret, nous aurons épuisé, je crois bien, la somme des plus importantes informations recueillies sur son compte, car je ne pense pas qu’il y ait à s’occuper des assertions fantaisistes consignées par M. Bouchot dans le catalogue de l’exposition des Primitifs français, au Pavillon de Marsan.

Voulant, à tout prix, inventer des Primitifs français, il affirme — sans fournir aucune preuve, du reste — que le maître de Flémalle relève de l’École d’Arras — et il ajoute qu’il a subi l’influence des artistes français, qu’il a vécu entre 1425 et 1450 dans l’Artois et qu’il est peut-être même venu à Paris.

L’on se demande de quels artistes français — lesquels étaient à cette époque des élèves ou des imitateurs des Flamands ou des Italiens — le maître de Flémalle a bien pu s’inspirer ? des