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TROIS ÉGLISES ET TROIS PRIMITIFS

symbolique, par leur science des tons, par leur étampe vraiment personnelle d’art, méritent qu’on s’arrête devant eux et valent qu’on les loue.

Dans ce Saint-Germain-l’Auxerrois qui n’a gardé, en fait de verrières anciennes, que quelques panneaux du xve et du xvie siècle, insérés dans les baies gothiques ou renaissance du transept et dans les roses, des panneaux dont les chairs des personnages sont le fond blanc même de la vitre et les vêtements de grandes taches de gomme-gutte de rouge lourd, de vert rude et de bleu dur — des carreaux fabriqués sous la monarchie de juillet bouchent toutes les ouvertures pratiquées dans les bas-côtés de la nef.

Et toutes les monographies exaltent un affreux vitrail, exécuté par Lusson dans la chapelle des Apôtres sur les dessins de Viollet-le-