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TROIS ÉGLISES ET TROIS PRIMITIFS

ser sa signature, dans une frise, sous le toit, en adoptant la forme d’un rébus figuré par des tronçons de carpes.

Même au temps où les rois habitaient le Palais du Louvre, le commerce des draps aidait à embellir l’église ; il venait en aide aux bourses des souverains, souvent sèches ; cette affection des drapiers pour leur sanctuaire explique la présence, sous le narthex, de la statue de sainte Marie l’Égyptienne, leur sainte de prédilection et leur patronne, sans doute parce que saint Zozime qui la rencontra dans le désert, vêtue seulement de ses longs cheveux, donna son manteau pour la couvrir.

Maintenant, il n’y a plus de monarques, mais je crois bien que les grands industriels des draperies s’occupent moins que leur ancêtre Tronson des besoins du culte ; cette observation n’est pas un reproche, car il est certaine-