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Page:Hyspa - Chansons d’humour, 1903.djvu/329

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Les Fleurs

     Moi, sous-chef des odeurs suaves,
Et qui marche toujours à côté du bonheur,
     Je professe à l’égard des fleurs,
Qu’elles prennent des airs penchés ou des airs graves,

     Une horreur profonde qu’accroît
Ce servage par qui, — sans être humiliées, —
     Elles sont en gerbes liées
Ou serves de la terre en quelque vase étroit.

     Du trottoir au sixième étage,
Elles sévissent, elles entrent sans douleur
     Chez nous et jusques dans nos mœurs...
Toujours des fleurs ! partout des fleurs ! même en voyage