Mais il y a la violette,
Qu'on dit simple et timide et qui va se doublant
Avec, après elle, un relent
De parfumeur ou de cabinet de toilette !
Elles sont trop ! — Et c’est tout bas
Que je le dis : il en est encor d’inconnues,
Dans des serres entretenues ;
Pourvu, mon Dieu ! pourvu qu’elles n’en sortent pas !
Celles-là sont bien moins coupables
Qu’on ne voit pas. Mais on en voit ! Mais il y a
Cet implacable dahlia,
Toujours poussant et repoussant, inéluctable !
Mais il y a la rose amour,
La violette qui se fait toute petite ;
Enfin la grande marguerite,
Du désespoir et puis de l’espoir tour à tour.
On peut pardonner à la rose,
À la rose qui vit l’espace d’un matin ;
Dont on sait le nom en latin
Et qui, malgré ce nom, n’est presque jamais rose.
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