Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 1.djvu/387

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Assafâ et Almanvah, ont de la peine à s’en tirer, à cause de la foule des gens près des boutiques des marchands. Il n’y a point à la Mecque de marché régulier autre que celui-ci. Il faut excepter pourtant ceux des trafiquants en toiles et des droguistes, près de la porte des Benou Chaïbah. Entre Safâ et Marwah, il y a la maison d’Abbâs, qui est maintenant une sorte de couvent qu’habitent les personnes assidues dans le temple. C’est le roi Nàcir qui l’a restaurée, et il a aussi bâti la maison des purifications, entre Safâ et Marwah, l’année vingt-huit (728 de l’hégire, 1327-8 de J. C.). Il l’a garnie de deux portes, une sur le marché susmentionné, et l’autre sur celui des droguistes. Près d’elle est construite une habitation pour ses desservants. C’est l’émir Alà eddîn, fils de Hilâl, qui a présidé à ces constructions. A la droite de Marwah se voit la maison de l’émir de la Mecque, Saïf eddîn Athifah, fils d’Abou Némy, que nous mentionnerons plus tard.