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Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/183

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LA COUSINE JANE

Moi, je suffoque, j’en pleure de sa cinglée. Elle me retourne comme une crêpe, elle m’ôte mes souliers mes bas, et après, elle me déculotte. Elle m’enlève mon pantalon et elle me remet comme tout à l’heure. Mais, c’est seulement pour me tripoter les fesses, qu’elle tapote ensuite de sa main à plat.

— Tu les as rouges, tes fesses, ça t’apprendra. Mais, ce n’est rien, cette fois… Avec la main, ça vaut mieux… Les vraies fessées, c’est à la main. Et avec moi, tu sais, ça claque. Tu en auras comme ça, des fessées, des bonnes, je te le promets ! Demain, pour commencer !

Elle saute en bas du lit, m’emmène vers l’armoire à glace, me force à les regarder, mes fesses rouges, rouges.

Mais la voilà qui m’embrasse, m’embrasse, et elle me les pelote, à présent.

Et moi, je l’embrasse aussi… et, tout d’un coup, je ne lui en veux pas, de sa fessée, mais je sens que je l’aime cette femme ! Non seulement je ne lui en veux pas de m’avoir fait mal, mais je l’aime, et pour de bon, cette maîtresse-femme que, maintenant, je sais capable de faire comme elle le dit, capable de me fesser comme les gosses de son atelier, moi qui suis déjà une femme, moi qui serai la sienne, oui, la sienne ! C’est chic, c’est crâne, ça a de l’allure, de vous fesser comme ça !

Elle m’a mise nue, des pieds à la tête. Elle me dit adorable, divine, m’enlève dans ses bras, m’emporte sur le lit pour me baiser partout.

Puis, elle se déshabille à son tour. En un rien de temps, la voilà à poil comme moi.