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Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/184

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BRASSÉE DE FAITS

Elle est merveilleuse ! Quels beaux seins ! Elle me les fait tâter, ils sont durs comme des oranges, dont ils ne dépassent pas la grosseur. Son ventre est jeune comme le mien. Mais le triangle dont le sien s’orne en bas est noir, noir comme du jais.

Elle se tourne, me fait voir sa croupe. Elle veut que j’y touche… Un marbre ! Elle en a des fesses !

On reste à s’admirer dans la glace. Elle m’enlace, on prend des poses. Vrai, ce qu’on est bien faites, toutes les deux.

Enfin on se couche.

Elle a laissé en grand la lumière. On a bu du champagne. Plus tard, elle m’en arrosera. Oh ! les idées qu’elle a !… pour le boire ruisselant…

Dans le lit, sous la couverture, on est l’une contre l’autre toutes droites, bien allongées, face à face. Elle est couchée sur le côté gauche, moi sur le droit.

De sa main droite, elle me prend les fesses qu’elle a si bien cinglées, la méchante ! Je l’ai voulu voir : c’est une verge de bruyère. Des myriades de brindilles en parsèment la descente de lit, une peau d’ours blanc. C’est sur mes fesses que la verge s’est émiettée ainsi. Ce qu’il a fallu qu’elle s’acharne ! Oh ! que je l’aime !

Elle en a plusieurs, de verges. De toutes sortes : elle me les montrera. Celle-la, elle l’avait mise à tremper depuis le matin pour l’assouplir.

Comment ! elle savait qu’elle me fesserait ?…

— Oui, de toute façon, tu l’aurais eue, ta fessée, méritée ou non. Ce soir, pas moyen de te claquer. Sans quoi,