Aller au contenu

Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/280

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
272
CORRESPONDANCE

un Européen, qui a demandé comme compagnon d’une heure un joli éphèbe du pays. On le lui a habillé en femme sur sa demande. Le jeune homme est tellement joli que tout d’abord nous l’avons pris pour une jeune fille de dix-huit ans. Son visage est de merveilleuse beauté et fardé dans la perfection. Les yeux ont un éclat qu’envieraient des femmes réputées à Paris pour ce charme tant apprécié.

Le monsieur l’a pris sur ses genoux. Le voilà qui le fouette…

Que n’ai-je pas votre talent de conteur ? La fessée est admirable à voir, tant les contorsions de la pseudo jolie fille sont expressives.

Dans l’assistance, outre nous deux, mon amie et moi, il y a un jeune couple d’amoureux, homme et femme deux jeunes mariés peut-être, des Italiens, je crois : il y a aussi deux dames venues ensemble, l’une est Anglaise, l’autre Russe.

Le spectacle inviteur inspire l’Anglaise : elle dispose sur ses genoux sa jolie Russe et la fesse. Elle est entraînée, la Russe et cela se voit. Son endurance n’a d’égale que l’ardeur de sa mimique mouvementée. Le jeune marié et sa gracieuse femme semblent se plaire à les regarder et la contagion les gagne. Voici sa tendre épouse en posture, la voici déculottée, elle est charmante ainsi…

Alors, moi aussi, je ne veux pas rester oisive… Qu’auriez-vous fait à ma place, je vous le demande, surtout étant accompagné ainsi que je l’étais, d’une chère amie dotée de belles fesses adorant être bien claquées ?

Les quatre fessées retentissent à la fois, c’est très