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Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/299

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LETTRE IV

extrêmement nombreuses, de même que les femmes aimant à être fortement fessées.

Pour moi, le nombre considérable de femmes se soumettant à la fessée, que je qualifie de « bonne fessée » c’est à dire constituant une rude claquée, de la main de leurs maris ou de leurs amants, le font uniquement par amour de l’homme, plutôt que par amour de la fessée en elle-même.

Pourtant, j’ai entendu parler d’une jeune fille qui lorsque son père la fouettait trouvait les corrections trop courtes et qui était véritablement éprise de la flagellation.

On trouve des enfants aimant à fesser d’autres enfants. Je me souviens d’une fillette d’une douzaine d’années qui se plaisait aux fessées, en quelque sorte continuelles, qu’elle infligeait à son frère, de quatre ans plus jeune.

Quant à la fessée passionnelle entre femmes, je ne puis dire avec certitude si l’usage s’en développe.

Maintenant, d’une manière générale, la fessée est donnée fortement ici. Le nombre de coups est restreint, mais chaque coup est donné avec une force admirable. Telle est la règle ici ; quoique des exceptions soient à remarquer et je compte vous en parler.

Les pensionnats de jeunes filles sont assez rares chez nous. Dans toute la Suède, il n’en existe qu’une vingtaine. Dans les plus grands, pas de châtiments corporels. Dans les petits pensionnats, il est extrêmement difficile d’obtenir les renseignements. Il y a quelques années ; des lettres d’anciennes élèves de l’un de ces établissements furent publiées dans un journal suédois.