Page:Inconnu - Les cerises du franciscain, suivi de Le roi n'en mange pas de pareil, circa 1900.djvu/12

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comment, quelques années auparavant, la nuit de Noël, l’Enfant Jésus lui était apparu environné de lumière. Dick était suspendu aux lèvres du conteur.

Hugues l’écoutait avec le plus grand intérêt, mais dame Aloyse, tout en pétrissant la pâte pour les galettes d’avoine, haussait les épaules avec incrédulité : « Ce sont des contes, disait-elle, je croirai à ces sornettes quand je verrai notre cerisier aride et dénudé couvert de fruits pour le jour de Noël. »

Le Frère Mineur sourit : « Dieu a fait de plus grands miracles, » dit-il. Comme l’heure s’avançait, Hugues offrit à son hôte un lit de