Page:Inconnu - Les cerises du franciscain, suivi de Le roi n'en mange pas de pareil, circa 1900.djvu/16

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

autres arbustes desséchés et à demi ensevelis sous la neige, le cerisier se dressait vert comme au printemps et couvert d’une multitude de fruits vermeils.

« Il faut bien vite les porter au seigneur-abbé de Westminster, fit dame Aloyse, quand elle fut un peu revenue de sa surprise. Oh ! mon Dieu, quel grand miracle ! Et moi qui ai rudoyé le pauvre Frère ! » Hugues saisit son plus beau panier et l’emplit des fruits merveilleux, puis il prit rapidement le chemin de l’abbaye.

Il eut grand’peine à s’en faire ouvrir les portes en raison de la solennité du jour et de la présence