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Page:Inscriptions de l'Orkhon déchiffrées.djvu/222

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dans mon ouvrage la première conception de M. Radloff, mais sur lesquels il vient d'arriver précisément aux mêmes résultats que moi, ce qui ne peut que me faire grand plaisir, puisque cela confirme la justesse des miens. P. 183 et suiv., par exemple, M. RadloflF recon- naît l'affixe d'accusatif -y, -g (ici, p. 21, 22, note 1, p. 191), etde plus, il signale des traces de cette même terminaison en ouigour („-g^), fait qui rend peut-être cet affixe plus primitif que je ne l'avais pensé. Lui aussi, M. RadloflF en vient à voir dans Ûtukàn, p. 211, et Qa- dyrqan, p. 215, des noms propres (ici, p. 20, p. 152, note 32, p. 136, note 5); comme moi, il traduit, p. 215, tcùs:- par „entfliehen" (ici, p. 155, note 41) et, p. 231, taiuj par „Meer" (ici, p. 167, note 69); p. 214, il lit, comme moi, àti may pour V >^ h h i Q^'i' traduit par ^grosses Lob" (ici, p. 185, note 113); p. 229, il voit aussi dans ^^ H h R I h 5^ le mot biëiik (ici, p. 168, note 72), qu'il traduit par „der (die) Gargekochte(n), Erfahrene(n), Tilchtige(n)"; p. 219, il reconnaît pour vraie leçon rt^ h D ) > vL. qonajyn (ici, p. 169, note 73), et p. 229, la leçon rl^ h A h 5^ „bàcin avec b (ici, p. 175); p. 442 et 452, il est arrivé à traduire, lui aussi: „das in aile Lànder ausgezogene Volk" (ici, p. 154, note 36), et p. 455 (37): „Abwàrts an der Selenga ziehend" (ici, p. 181, note 101). Bien que, p. 243, M. Radloflf maintienne encore, au moins en partie, son interprétation antérieure de sab par „Ruhm, Ruf, Einfluss", et me reproche d'avoir rejeté „si cavalièrement** (p. 26) sa manière de traduire saby par „sa renommée" (traduction qui, à mon avis, ne convient nulle part au contexte, et n'est appuyée par rien dans les langues apparentées, tandis que le mot propre pour ^renommée** est ku), il n'en finit pas moins, selon moi, par arriver, p. 460, en tout ce qu'il y a d'essentiel, au même résultat que moi (ici, p. 166, note 67). Nous voici égale- ment d'accord sur la signification de qoncuj ou qtmôuj (RadloflF, p. 218 et 460; ici, p. [13 et suiv., 40,] 196, 198).

Il est un point où M. Radlofl', p. 220, s'est maintenant sans doute approché de la vérité plus que moi (p. 115, I S 3, p. 167, note 69); c'est lorsqu'il explique ^ A h "^ ^^^W (^^^ ^1 ^^i^ maintenant le même mot, npetit", que moi) suivi d'un verbe négatif comme ayant la signi- fication de „fast" = peu s'en faut, à peu près (alors je traduirais: „et peu s'en faut que je ue sois arrivé jusqu'à la mer, — jus(iu'au