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À MON COUSIN


(Sur une image en fleurs)


Lentement, penche-toi sur cette ombre câline
Qui d’un bouquet muet remonte vers tes yeux
Si beaux ; tout comme un astre égaré dans les cieux
Aux bords de l’horizon s’incline.

Penche ! et tu sentiras que la voix d’une sœur
— Voix discrète et pourtant vibrante de tendresse —
Doucement t’enveloppe, ainsi qu’une caresse,
De vœux sincères de bonheur.