Page:Ivoi - La Mort de l’Aigle.djvu/71

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Mais la pensée libératrice avait germé dans l’esprit du comédien… l’Empereur savait maintenant. Dieu était donc avec lui, avec la France ! Il fallait aider la volonté du Tout-Puissant, pourchasser les fourbes, démasquer les traîtres, tous les traîtres.

Tout à coup, un voile s’étendit sur les yeux d’Espérat.

La grille de l’hôtel de Talleyrand s’était rouverte. Le prince de Bénévent sortait, suivi par le capitaine Vidal.

Tous deux disparaissaient dans la voiture.

— Ah ! s’écria l’enfant… Je veux savoir, je le veux.

Et bondissant en avant, il s’accrocha à l’arrière du véhicule, au moment même où il s’ébranlait, et se laissa emporter vers la destination inconnue de l’équipage impérial.