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LES ASSOIFFÉS DE LUMIÈRE.

pas possible ; il croyait voir, rangés le long de son lit, immobiles et silencieux, les hommes aux masques jaunes rencontrés la veille au bastidou Loursinade.

Mais si, c’était bien eux, avec leurs larges blouses flottantes, leurs masques étranges, d’un jaune transparent, s’appliquant sur le visage comme une peau de gant ; ces masques figés, au milieu desquels des yeux noirs, perçants et ironiques, se mouvaient, empruntant à cette présentation étrange, une puissance déconcertante.

C’était bien eux.
C’était bien eux.

Oh ! ce devait être une hallucination. À peine cette pensée avait-elle traversé l’esprit de Max, qu’elle fut chassée par un fait. L’un des Masques Jaunes parlait.

— Vous ne vous attendiez pas à nous voir, cher Monsieur.

Oh ! cette voix, la voix grêle entendue au bastidou Loursinade, l’écrivain la reconnaissait bien, et du même coup il reconnaissait celle du cocher Félix, qui conduisait le landau lors de la visite, à la maison de santé Elleviousse.